La Bastide des Vassals est un hameau en ruine situé sur la commune de Saint-Grégoire. Il a été fondé vers 1260, par deux chevaliers venus de Lombers, Pierre et Raimond de Vassals. Les seigneurs En Coia, Vassal et Gasc qui se sont succédé sur le domaine, ont construit le donjon de quarante mètres.
En 1430, en pleine guerre de Cent Ans, une troupe anglaise détruit le donjon, lors d’une opération de représailles. Il sera reconstruit dans la foulée. Les fortifications sommaires serviront de refuge aux habitants des environs jusqu’à ce que le hameau soit finalement abandonné au XVIe siècle.
Aujourd’hui, le site revit grâce à L’association Bastide des Vassals, qui œuvre à mettre en place un plan de sauvetage de l’ensemble du site castral (donjon, castrum) et du site industriel (moulin, barrage, pont, four à pain). Objectif : consolider rapidement les maçonneries pour sécuriser les lieux. Des travaux d’un montant élevé qui nécessité le concours de la Fondation du patrimoine. Après avoir décroché une première dotation de 20 000€ dans le cadre du programme « Patrimoine et Tourisme local », le site vient d’être retenu parmi les 100 sites lauréats du Loto du Patrimoine, porté par Stéphane Bern. Grâce à cette aide financière, des travaux de sécurisation pour les visites va pouvoir être mis en place sur cinq ans.
Sauvegarder l'édifice riche d'une histoire pluricentenaire
Pour préserver ce site, une cristallisation projetée des arases est prévue : couronnements et rampants où de nombreux moellons de grosse section sont en porte-à-faux et menacent de chuter et de blesser les promeneurs. L’urgence de cette première phase est importante car elle concerne la sauvegarde de l’ensemble du site castral (donjon, castrum) et du site industriel relié (moulin, barrage, pont, four à pain).
En France, la Fondation du patrimoine, créée par la loi du 2 juillet 1996, est un organisme privé indépendant à but non lucratif dont la mission est de sauvegarder et valoriser le patrimoine rural de France.
Organisée en délégations régionales essentiellement composées de bénévoles, elle accompagne les projets de restauration du patrimoine en favorisant leur financement. Elle est reconnue d’utilité publique. À cette fin, elle a reçu délégation de l'État pour accorder un label qui permet au propriétaire réalisant des travaux de bénéficier de déductions fiscales significatives, elle organise des opérations de financement participatif et de mécénat d'entreprise, et bénéficie d'une partie des recettes du loto du patrimoine.
La Fondation du patrimoine est habilitée à délivrer un label. L’objectif du label « Fondation du patrimoine » est d’encourager les propriétaires privés de patrimoines non protégés à effectuer les travaux de restauration.
La Fondation du patrimoine engage des campagnes de collectes publiques, appels aux dons pour financer des projets de sauvegarde du patrimoine public et associatif. Le mécénat d’entreprise est aussi mis en œuvre pour obtenir du soutien financier.
La Fondation du patrimoine est l'opérateur de la mission de sauvegarde du patrimoine confiée à Stéphane Bern. Elle apporte en particulier son soutien dans l'identification des monuments en péril et dans la recherche de solutions de financement. Le loto du patrimoine, est un jeu de loto créé dans le cadre de la Mission Stéphane Bern par la Française des jeux afin de récolter des fonds destinés à la Fondation du patrimoine pour assurer l'entretien de monuments considérés comme étant en péril, qu'il s'agisse de monuments historiques ou non.
La chapelle Notre Dame de l’Auder, autrefois appelée Notre-Dame de la Volte fut construite en hauteur au XIe siècle, à l’emplacement originel d’un ancien oratoire du VIIIe siècle, sous la direction des moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille. Dénommé aujourd’hui Notre-Dame de l’Auder, cet édifice religieux dédié à la Vierge Marie doit son nom à un arbre, l’Auder, situé aux abords du prieuré et qui correspond à une jeune pousse d’Arbousier ramenée de Terre sainte au XIIe siècle par un chevalier revenant des croisades.
De 1860 à 1865, la façade de l’église est refaite et le clocher actuel remplace une haute tour crénelée. A partir de 1866, sont construits l’escalier et la terrasse. Grâce à l’intérêt des Beaux-Arts et des autorités régionales, la restauration, commencée par l’abside extérieur en 1950, se poursuit au cours des années suivantes. L’intérieur sera terminé en 1965.
L’Association d’Education Missionnaire pour l’Aide au Développement du Mato Grosso (Brésil)» œuvre tous les jours pour que cette chapelle continue de vivre. Elle continuera, une fois réhabilitée, de servir d’église paroissiale et accueillera des évènements culturels, tout particulièrement musicaux.
L’action de rénovation se concentre actuellement sur les toitures de l'église qui sont faite en Lauze des Monts de Lacaune. Malheureusement la lauze se dégrade et commence à se détacher et leurs chutes abiment d’autres lauzes. Une action de rénovation et de remplacement est donc à mettre en place au plus vite.
C’est pourquoi une souscription est lancée avec la Fondation du Patrimoine pour lever des fonds auprès du grand public, trouver des mécènes et protéger l'église. Un lien pour soutenir cette souscription est disponible ici :
L’église de Saint-Julien Gaulène possède dans son clocher un carillon exceptionnel, le carillon est composé de 20 cloches ajoutées au fur et à mesure de l’histoire.
La première cloche du carillon de l’église de Saint-Nicolas (mentionnée pour la première fois en 1219) a été offerte par le prêtre en 1557. Elle disparaitra à la révolution.
Les cloches de 1866, au nombre de 10, sont appelées "demoiselles de Louison" : demoiselle de par leur forme et Louison étant le nom du fondeur. Ces cloches sont prévues pour être actionnées en volée tournante (un tour complet sur elle-même). Cet ensemble de "demoiselles de Louison" est le plus important connu aujourd'hui en France.
En 1880 le clocher est refait et réhaussé, à l'occasion de l'agrandissement de l'église. Ainsi les cloches sont installées.
En 1999 une association est créée, dénommée "CAP Saint Julien Gaulène" afin de préserver et faire vivre ce carillon.
En 2001 deux nouvelles cloches sont ajoutées au carillon, offertes par Jean-Pierre Carme, carillonneur de Castres, et Danielle Solomiac. Ces deux cloches, issues de l'ancien carillon de Castres, s'intègrent parfaitement dans la structure de Gaulène car elles datent de 1847 et sont du même fondeur Louison.
En 2016 - 2017 l'association CAP SAINT JULIEN-GAULENE est absorbée par l'association "Vie du carillon en pays Tarnais" : le carillon prend de l'importance par l'ajout de 7 cloches.
Aujourd’hui, le carillon ainsi que les cloches, nécessitent de gros travaux de rénovation pour pouvoir subsister dans le temps et fonctionner au maximum de leur capacité.
Créer un lieu de culture et de patrimoine et dynamiser le tourisme local et le territoire :
Aujourd’hui, le beffroi ne permet plus de faire tourner les cloches, elles sont « bridées » pour protéger l’édifice. Les abats-sons sont eux aussi en mauvais état, ils ne protègent plus rien et exposent le beffroi au vent et aux intempéries. Le carillon et ses cloches nécessitent une révision et une restauration. Souhaitant faire reconnaitre le carillon comme un véritable instrument de musique; selon la Fédération Mondiale du Carillon, il nécessite des cloches supplémentaires pour rentrer au rang d'instrument de musique. Vos dons permettront de conserver ce patrimoine unique et de le faire évoluer.
Office de Tourisme
Vallée du Tarn &
Monts de l’Albigeois
149 route de Villefranche
Mairie – 81430 AMBIALET
Tél. +33 (0)7 88 40 23 08
Projet cofinancé par le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural
L’Europe investit dans les zones rurales