Le profond sillon creusé par les eaux du Tarn dans les vielles terres su Ségala peut rester insoupçonné depuis la route du plateau. Mais le sentier du Truel rétablit la vérité, gambadant entre versants et dômes battus par les vents. Plateau et vallées : le contraste
Altitude moyenne du plateau : 400 m. Altitude moyenne des vallées, en contrebas : 200 m. Un contraste saisissant n é de l’acharnement des eaux à se constituer leur propre territoire, celui des vallées. Elles ont facilement entaillé les couches tendres qui constituent l’essentiel du plateau. Elles se sont frayé des passages à travers le quartz (Gourg Nègre du Dadou, Arifat du Bardès). Encaissées, roulant parmi les bois, elles entretiennent leur aspect sauvage. C’est le pays d’en bas. En haut, sur la platitude, émergent seuls les châteaux d’eau et les églises. Les activités humaines confirment le contraste : un plateau céréalier et pastoral, des vallées forestières dont les eaux travaillent (pisciculture, moulins, barrage hydroélectrique…).